Littérature amaziɣ:De la mémoire de mon grand père

 De la mémoire de mon grand père

Rumayṣa Bouleqwas

De la mémoire de mon grand-père, écrit par la jeune Rumaysa Bouleqwas, nous invite à un voyage à travers le temps et la mémoire, à travers un texte théâtral en tamazight, inspiré du roman "Les Princes de Belzema" de l’écrivain Abderrahmane Gaouda.

Si le roman est avant tout narratif, rédigé en prose, le théâtre est destiné à être joué. Tandis que le roman se lit et offre une immersion directe dans l’univers de l’auteur, la pièce théâtrale prend tout son sens à travers l’interprétation des acteurs, s’adressant à un public qui la voit et l’entend.

Rumaysa Bouleqwas nous invite à rejoué cette mémoire et de la mettre en action pour restaurer toute notre mémoire .À travers la mémoire des ancêtres, nous redécouvrons un passé riche en récits et légendes, transmis de génération en génération. Dans les scènes de la pièce, les traditions reprennent vie, notamment celles de la fête de Yennayer, le Nouvel An amazigh. Les poèmes résonnent, et les légendes sont contées.

Seg Tyemment n Dedda

Dada Bourk et ses enfants, dans la forteresse de Baloul, incarnent les souvenirs d’un sage aveugle retrouvant miraculeusement la vue, une histoire immortalisée dans la mémoire des descendants. Lalla Faḍma Tazuggeɣt, protectrice de sa terre, continue de marquer les esprits, son nom perpétué à travers les récits.

Enfin, Rahwaja, l’héritière légitime, porte en elle l’écho des récits ancestraux. Elle les partage avec les générations présentes afin que les souvenirs du passé illuminent les chemins de l’avenir.

Chaque histoire racontée demeure vivante, sans cesse renouvelée dans les mémoires, comme une brise caressant l’horizon du temps, infinie et éternelle.

Iɣuṣar